Devenir un stéréotype

Les stéréotypes féminins sont présentés comme immuables, à tel point qu'ils ont été confondus avec la féminité elle-même. Cet aspect est d’autant plus évident dans la langue française où elle n’y a plus de distinction entre féminité entendue comme l’être femme et féminité comprise comme paillettes et maquillage. Le sens neutre de « féminité » qui serait tout simplement « propre à une femme » est totalement perdu.

Ce que la « gestation pour autrui » réglemente 

La question n’est pas de savoir s’il faut réglementer la « GPA » mais ce que la « GPA » réglemente. Encore une fois, tout comme la prostitution règlemente les modalités du viol (dans un certain lieu, à un certain prix), la « GPA » spécifient les conditions selon lesquelles la grossesse non-désirée et la traite/vente d’enfants deviennent acceptables.

La prostitution est morte, vive le travail du sexe! – Partie IV: Les habits neufs de l’empire prostitutionnel

La composante populiste du discours promouvant la prostitution nous a appris que la prostitution est un travail. La composante libérale du discours promouvant la prostitution nous a appris que la prostitution est une forme de sexualité. Mélangez les deux et vous obtenez le « travail du sexe ». Emberlicotées comme nous sommes dans les mailles de ces doux mots prostitutionnels, la contradiction dans les termes ne nous est pas éclatante. Le sexe serait un travail ? « Dis, tu voudrais pas qu’on travaille un peu ? » Le travail serait du sexe ? « Tu me connais bien, je peux pas m’empêcher de travailler ! (rire gras) ». 

La prostitution est morte, vive le travail du sexe! – Partie III: Décriminalisation

Si politiciens et activistes sont conscients de l’importance des mots, ils ne sont pas non plus des philologues et sans but ultérieur la réingénierie linguistique serait trop d’effort pour rien. Les soutiens – journalistes, personnes politiques, activistes, anonymes – de la prostitution ont un objectif clair et simple : la décriminalisation de la prostitution.

La prostitution est morte, vive le travail du sexe! – Partie II: Libéralisme et prostitution

Le point de départ est celui de l’individu suspendu au-dessus de sa société : la collectivité ne pèserait en rien sur le choix libre de « se prostituer ». De là on prétend que la prostitution sert les intérêts féministes. Enfin, on reprend un vieux modèle de la prostitution comme innée à certains en l’associant à une forme de sexualité.

La prostitution est morte, vive le travail du sexe! – Partie I: Populisme et prostitution

La clé d’interprétation pour comprendre le succès du discours propagandiste prostitutionnel est la ressemblance de cette dernière avec le discours politique ambiant en Europe et Amérique du Nord. Il ne faut pas construire, il faut s’inscrire. La force du discours prostitutionnel ambiant est qu’il navigue sur un imaginaire collectif déjà établi. La familiarité facilite l’assimilation. En adaptant ce qui existe déjà, les tenants de la prostitution gagnent en temps et en efficacité. 

Moi j’œuf

Du haut de la République une féministe au mégaphone crie : « Abolition du gène XY ! ». T’inquiètes ma sœur, ça va se faire tout seul. Valerie Solanas a déjà expliqué tout le protocole : incomplets qu’ils sont, ils savent qu’il sont voués à l’extinction, c’est pour ça qu’ils se trémoussent comme des poissons hors de l’eau pantelant pour leur vie.

Des concessions jusqu’où?: Idéal Standard d’Aude Picault

Ecrit en novembre 2019, corrections mineures en janvier 2021. Claire, trente-deux ans, infirmière célibataire poursuit son idéal d’amour dans un monde taillé pour les hommes. Les beaux dessins attendrissants et presque enfantins d’Aude Picault, contrastent avec le profond pessimisme de cette bande-dessinée qui ne nous laisse aucune illusion quant à la vie avec les hommes.… Continue reading Des concessions jusqu’où?: Idéal Standard d’Aude Picault