Les dossiers de la WPATH ou Vous reprendrez bien du tilapia ?

Début mars, la publication des WPATH files — des extraits de conversations entre membre de la WPATH, l’Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres — a révélé que la plus grande organisation de santé trans au monde n’était rien d’autre qu’un regroupement de savants fous. Des médecins et autres professionnels de santé ont exposé des personnes parfois vulnérables à de graves risques sans aucune raison scientifique, au nom de prétendues « identités de genre ». Personnes traumatisées, aux traits schizoïdes, sans domicile, adolescent.es ont ainsi été abreuvé.es de cocktails hormonaux, subi des ablations d’organes sains ou ont vu leur risque de contracter un cancer croître.

Prostitution, VIH et Fondation Gates : des décennies d’essais cliniques sur les femmes et filles prostituées

Peu après la découverte du VIH (virus de l’immunodéficience humaine) dans les années 80, des chercheurs et chercheuses ont recruté des femmes et filles prostituées pour tester des produits contre le virus. Deux séries d’essais cliniques sont révélatrices des manquements éthiques dans le domaine : celles du nonoxynol‑9 des années 80 et 90 et du Tenofovir® dans les années 2000. Alors que les premiers se sont conclus avec l’infection au VIH des femmes, les seconds ont permis de financer des groupes pro-proxénétisme.

Nous ne sommes pas des digues: consignes de vote et autres formes de contrôle coercitif

Photo: Yagmur Uygarkizi, Torino, 2018. Les femmes obtiennent le droit de vote en France le 21 avril 1944. Cet instrument d’expression politique n’a pas été nié aux femmes parce qu’elles s’identifiaient en tant que femmes — une femme des années 20 ne comprendraient même pas ce que nous voudrions dire par là — pas parce qu’elles ne… Continue reading Nous ne sommes pas des digues: consignes de vote et autres formes de contrôle coercitif

Devenir un stéréotype

Les stéréotypes féminins sont présentés comme immuables, à tel point qu'ils ont été confondus avec la féminité elle-même. Cet aspect est d’autant plus évident dans la langue française où elle n’y a plus de distinction entre féminité entendue comme l’être femme et féminité comprise comme paillettes et maquillage. Le sens neutre de « féminité » qui serait tout simplement « propre à une femme » est totalement perdu.

Ce que la « gestation pour autrui » réglemente 

La question n’est pas de savoir s’il faut réglementer la « GPA » mais ce que la « GPA » réglemente. Encore une fois, tout comme la prostitution règlemente les modalités du viol (dans un certain lieu, à un certain prix), la « GPA » spécifient les conditions selon lesquelles la grossesse non-désirée et la traite/vente d’enfants deviennent acceptables.

La prostitution est morte, vive le travail du sexe! – Partie IV: Les habits neufs de l’empire prostitutionnel

La composante populiste du discours promouvant la prostitution nous a appris que la prostitution est un travail. La composante libérale du discours promouvant la prostitution nous a appris que la prostitution est une forme de sexualité. Mélangez les deux et vous obtenez le « travail du sexe ». Emberlicotées comme nous sommes dans les mailles de ces doux mots prostitutionnels, la contradiction dans les termes ne nous est pas éclatante. Le sexe serait un travail ? « Dis, tu voudrais pas qu’on travaille un peu ? » Le travail serait du sexe ? « Tu me connais bien, je peux pas m’empêcher de travailler ! (rire gras) ». 

La prostitution est morte, vive le travail du sexe! – Partie III: Décriminalisation

Si politiciens et activistes sont conscients de l’importance des mots, ils ne sont pas non plus des philologues et sans but ultérieur la réingénierie linguistique serait trop d’effort pour rien. Les soutiens – journalistes, personnes politiques, activistes, anonymes – de la prostitution ont un objectif clair et simple : la décriminalisation de la prostitution.

La prostitution est morte, vive le travail du sexe! – Partie II: Libéralisme et prostitution

Le point de départ est celui de l’individu suspendu au-dessus de sa société : la collectivité ne pèserait en rien sur le choix libre de « se prostituer ». De là on prétend que la prostitution sert les intérêts féministes. Enfin, on reprend un vieux modèle de la prostitution comme innée à certains en l’associant à une forme de sexualité.

La prostitution est morte, vive le travail du sexe! – Partie I: Populisme et prostitution

La clé d’interprétation pour comprendre le succès du discours propagandiste prostitutionnel est la ressemblance de cette dernière avec le discours politique ambiant en Europe et Amérique du Nord. Il ne faut pas construire, il faut s’inscrire. La force du discours prostitutionnel ambiant est qu’il navigue sur un imaginaire collectif déjà établi. La familiarité facilite l’assimilation. En adaptant ce qui existe déjà, les tenants de la prostitution gagnent en temps et en efficacité. 

Moi j’œuf

Du haut de la République une féministe au mégaphone crie : « Abolition du gène XY ! ». T’inquiètes ma sœur, ça va se faire tout seul. Valerie Solanas a déjà expliqué tout le protocole : incomplets qu’ils sont, ils savent qu’il sont voués à l’extinction, c’est pour ça qu’ils se trémoussent comme des poissons hors de l’eau pantelant pour leur vie.